Costa Rica
Pura Vida!
Ces deux mots résument à eux seuls l’état d’esprit de ce pays. C’est un peu leur Carpe Diem. Pura Vida, c’est profiter de ce que la vie vous offre, sur le moment. C’est aussi une explosion de couleurs qui s’étend devant nos yeux, peu importe où nous les posons.
Bon à savoir avant de partir :
- Le pays n’est pas très grand mais il y a beaucoup de choses à voir ! Il est donc préférable de regarder en amont ce que vous avez envie de faire pour ne rien manquer !
- Si vous y allez l’été (saison des pluies là-bas), le kway sera votre ami. Il ne pleut pas en continu mais lorsque ça tombe, ça tombe fort !
- Le pays est très sûr : tant sur l’hygiène que la sécurité. Vous pouvez notamment boire l’eau du robinet (à moins d’être dans un endroit très reculé)
- Si vous n’avez pas beaucoup de temps sur place, la voiture sera plus rapide car les bus, certes moins chers, ne vont pas partout et ne passent pas souvent.
- Pensez à mettre dans votre valise : un kway, des chaussures de rando, un maillot de bain, de l’anti-moustique et une lampe torche/frontale (il y a parfois des coupures de courant).
- La monnaie, le colón, est indexée sur le dollar américain et le niveau de vie est assez élevé (et les activités coûtent cher).
- Je n’ai pas fait appel à eux mais beaucoup de français voyageant au Costa Rica passent par Tout Costa Rica, afin d’avoir un accueil en français, des conseils et la location de la voiture : ils sont apparemment très bien !
- Acheter le guide du Routard, il a été un compagnon de voyage de très bonne qualité !
Profitez-en quand vous serez sur place :
- Boire des batidos : ces jus de fruits frais à tomber
- Manger un petit déjeuner tipico : riz aux haricots rouges, oeufs, bananes plantains, toast ou tortilla
- Boire du café, un des meilleurs
- Manger des fruits : je n’ai jamais mangé d’ananas aussi juteux et fruité que là-bas !
En arrivant à l’aéroport, en fin de journée, on récupère la voiture et on part à 20km au nord pour s’éloigner un peu de la capitale et avancer sur le trajet. Nous avons dormi chez Fernando et sa femme dans un Bed&Breakfast (que vous pouvez réserver sur Airbnb). Ils étaient tellement gentils, le cadre magnifique et le petit déjeuner, un délice !
Ensuite, débute le voyage avec l’itinéraire suivant :
- Tortuguero
- Puerto Viejo de Saraquipi
- El Castillo (volcan Arenal)
- Santa Elena (Monteverde)
- Playa Grande
- Nosara / Sámara
- Manuel Antonio
- Bahía/Uvita
#1 Tortuguero
Repère B sur la carte
Cette île, côté Atlantique est accessible en bateau depuis l’embarcadère de la Pavona. Vous pouvez y laisser votre voiture sans crainte et même une partie de vos affaires, ce qui vous permettra de partir léger en ne prenant que l’essentiel. Deux nuits sur place permettent déjà de faire le tour.
Que faire ?
- Le parc naturel de Tortuguero
La balade en bateau vaut vraiment le coup (pour les lèves-tôt, celles du matin permettront de voir le plus d’animaux) : on navigue dans les eaux et on arrive à apercevoir des singes, des toucans, des iguanes, des caïmans, bref, une faune très riche ! En revanche, la partie du parc qui se visite à pied est vraiment décevante : ce n’est pas très grand et il est difficile de voir des animaux, à moins d’être accompagné d’un guide ou de s’armer de patience. Et surtout, l’entrée est à 15$ (sauf si vous avez déjà payé l’entrée lors de la balade en bateau) alors qu’il est possible d’entrer dans le parc depuis la plage.
- L’île de Tortuguero
Elle est petite mais c’est sympa de se balader dans les rues et jusqu’à la plage (même si la baignade est interdite car les courants sont dangereux). Il y a pas mal de restaurants aux menus similaires.
- Une activité en fonction de la saison
Nous avons eu la chance de tomber pile pendant la saison de la ponte des tortues. A la nuit tombée, un guide vous emmène sur la plage pour voir les tortues pondre. Aucune lumière n’est autorisée, c’est à la lueur de la lune que nous avançons sur la plage. Des “patrouilleurs” s’occupent d’arpenter la plage pour regarder si une tortue a décidé de s’établir dans le sable pour pondre. Nous patientons donc jusqu’au bon moment.
Même si c’est assez impressionnant (on se croirait sur la chaîne National Geographic), il y a un petit côté attraction touristique qui m’a un peu dérangé.
Pour effectuer des activités de ce type, rapprochez-vous de votre hôtel qui saura vous orientez en fonction de ce qu’il est possible de faire pour la saison.
Où dormir ?
Nous avons logé sur l’île de San Francisco à l’hôtel, bien moins touristique que l’île de Tortuguero, nous étions quasiment les seuls touristes ! Le seul inconvénient c’est qu’il faut prendre un bateau-taxi pour aller jusqu’à Tortuguero mais la balade est plutôt sympa !
Nous avons logé à Chinitas, un endroit où vous aurez une belle vue pour le petit déjeuner.
#2 Puerto Viejo de Sarapiqui
Repère C sur la carte
Afin d’éviter un trajet trop long, nous avons effectué un stop à Puerto Viejo de Sarapiqui dans le région Heredia (à ne pas confondre avec Puerto Viejo de Talamanca).
Que faire ?
Cet endroit regorge de fincas (fermes) agricoles et de parcs où vous pourrez apercevoir des paresseux (en tout cas, c’est ce que promettait les panneaux sur la route).
Nous avons jeté notre dévolu sur la Finca Sura, une ferme familiale qui propose des visites guidées pour découvrir toutes les plantes, arbres (cannelle, clou de girofle, cacao) ou fleurs et bénéficier d’une dégustation d’un ananas délicieux !
Où dormir ?
Nous logions à l‘Ara Ambigua Lodge, plutôt parce que c’était pratique et sur la route que pour le charme de l’endroit : un grand hôtel avec beaucoup de chambres mais qui reste agréable et avec piscine.
#3 Volcan Arenal – El Castillo
Repère D sur la carte
Le volcan Arenal est un des 116 volcans (oui, oui) du Costa Rica et un des derniers à être encore actif. Il est aussi un des plus visités sûrement parce qu’il domine toute la région de manière majestueuse même s’il est parfois caché par un épais brouillard. C’est à El Castillo que nous avons posé nos valises pour éviter la ville de La Fortuna, beaucoup plus touristique.
Que faire ?
- Le parc national du volcan Arenal
Il est divisé en deux secteurs : volcano et peninsula.
– Volcano : c’est le plus grand, avec différents chemins dont un qui permet de croiser le “Ceibo”, un arbre vieux de 200 ans, impressionnant !
Saison des pluies oblige, nous nous prenons quelques averses sur la tête et le volcan est caché par le brouillard.
– Peninsula : plus difficile d’accès, la route est très mauvaise, avec de nombreux trous et cailloux.
Malheureusement, la pluie battait son plein donc nous ne sommes pas restés très longtemps et la vue qui avait l’air splendide était plutôt gâchée par la pluie.
L’accès aux deux secteurs coûte 15$, vous pouvez acheter un ticket à l’entrée d’un des deux parcs.
- Source d’eau chaude thermale naturelle
– La version gratuite “Rio Chollin” (il ne vous en coûtera que le prix pour garer votre voiture – montant au choix)
A côté de l’hôtel Tabacon, vous verrez beaucoup de voitures garées, c’est ici !
Vous prendrez ensuite le chemin qui vous mène jusqu’à l’eau. Attention, la descente se fait sur des pierres un peu glissantes. Il y a un peu de monde mais il est toujours possible de trouver un coin pour s’asseoir dans l’eau.
Un conseil : prenez le minimum d’affaires avec vous, il n’y a pas vraiment d’endroits pour les poser.
– La version payante et un peu luxe : Tabacon.
Un hôtel spa qui vous donne un accès privé à l’eau chaude en proposant des packages à la journée.
- Le lac Arenal
Il est difficile de faire le tour de ce beau lac puisque la route est un peu compliqué. Cependant, il est toujours possible de s’en approcher (et même de s’y baigner apparemment). Il y a des points d’accès un peu partout autour du lac.
- Arenal 1968
Balade non effectuée mais plusieurs personnes l’ont recommandé sur place car elle offre une belle vue sur le volcan donc à tester !
Où dormir ?
Plutôt que la Fortuna, privilégiez El Castillo pour être au calme et proche de la nature.
Nous avons logé au Arenal Garden Lodge, clairement choisi pour la vue : c’est dégagé sur le lac et le volcan, les levers et couchers de soleil sont à couper le souffle !
Lever de soleil Coucher de soleil
Où manger ?
- La Ventanita : un tout petit restaurant en extérieur, pas cher, tout fait maison, avec des burritos à tomber !
- La Mesa de Mama : un soda tout simple, parfait pour déguster un bon petit déjeuner tipico !
#4 Monteverde
Repère E sur la carte
Cette magnifique région porte bien son nom, c’est verdoyant ! Et elle se mérite car pour s’y rendre, ce sont deux heures de piste pleine de trous et de cailloux. Et toute cette verdure n’est pas un hasard, il pleut beaucoup dans la région. Notre point de chute était la ville de Santa Elena.
C’est l’endroit où il a fait le plus froid, nous avons vite remis un pantalon et un sweat-shirt.
Que faire ?
Il y a une montagne d’activités à faire dans le Monteverde : tyroliennes, parcs naturels, ponts suspendus, … vous trouverez forcément votre bonheur !
Avec la pluie, nous n’avons malheureusement pas pu faire beaucoup d’activités extérieures.
Cette jolie réserve vous permettra de voir beaucoup d’oiseaux et notamment des colibris mais aussi de beaux papillons dont le Morpho, un des emblèmes du Costa Rica. Elle n’est pas immense donc ça laisse le loisir d’en faire le tour. Très agréable, il y a une petite rivière en contrebas, de jolis points de vue.
- La ville de Santa Elena
Les villes ne sont pas le point fort du Costa Rica mais celle-ci était plutôt sympa, il y a quelques bars et restaurants.
Où dormir ?
Casa Campo Verde : un hôtel familial avec des chambres en pleine nature. Vous serez bien accueillis et les chambres en bois vous plongeront dans une ambiance chalet.
Où boire un café ?
Le café du Costa Rica est vraiment très bon donc si vous êtes amateur, courez au Café de Monteverde : profitez-en pour acheter quelques paquets à ramener, c’est sûrement le meilleur que j’ai bu pendant le séjour.
Où manger ?
- CASEM (Cooperativa de Artesanas de Santa Elena y Monteverde) : cette coopérative de femmes vend de l’artisanat mais à un aussi un restaurant. Traversez la boutique pour vous y rendre. Ce n’est pas cher, fait maison et très bon !
- Tree House : assez touristique mais l’arbre en plein milieu du restaurant vaut le détour. Plutôt pour boire un verre quand on voit les prix élevés.
#5 Playa Grande
Repère F sur la carte
Le choix de Playa Grande s’est fait pour pouvoir découvrir différentes plages de la côte Pacifique. Fuyez Tamarindo, cette ville faite pour les touristes n’a rien d’intéressant.
Que faire ?
- Les plages paradisiaques et il y a l’embarras du choix !
Mes préférées :
- Playa Prieta :
Découverte par hasard depuis le haut d’une route, il faut descendre une route pentue avant de se retrouver sur cette petite plage bordée d’un cadre magnifique, un vrai bonheur !
- Playa Conchal
Malgré le hôtel-resort qui donne directement sur la plage et les jet-skis, c’est la plage paradisiaque par excellence : eau turquoise, sable fin et palmiers. En vous éloignant un peu vous serez tranquille. L’accès se fait à pied, via une autre plage, le long de laquelle vous pourrez vous garer (moyennant quelques colones).
- Playa Dantita
L’accès à cette plage se fait par un chemin escarpé d’où la vue est magnifique. La plage a un charme fou, n’est pas très fréquentée et vous y rencontrerez pas mal de bernard-l’hermites.
Où dormir ?
Dans un glamping “Flor y Bambu” : on a craqué pour ces tentes de luxe et en arrivant, on s’est rendus compte que l’endroit était tenu par des français. C’est beau, le concept de dormir dans une immense tente, de prendre sa douche dehors sous les feuilles de bananiers, c’est vraiment original ! La piscine et le petit déjeuner viennent apporter la touche finale pour parfaire cet endroit.
#6 Nosara / Sámara
Repère G sur la carte
La route la plus courte pour rejoindre Samara depuis Playa Grande est de longer la côte mais c’est malheureusement impossible pendant la saison des pluies car il faut traverser la rivière et elle est trop haute.
Nosara et Sámara sont des villes agréables où s’arrêter pour continuer la découverte de la côte Pacifique.
- Nosara
Cette petite ville de surfeurs-cool-qui-font-du-yoga était plutôt déserte en basse saison et nous en avons profité pour faire un arrêt baignade sur la jolie Playa Pelada.
- Sámara
Un peu plus grande et animée que Nosara, Sámara est une ville balnéaire mais dans le bon sens du terme : on peut passer la journée à la plage, les pieds dans l’eau, notamment à la Playa Sámara puis, le soir venu, boire un verre dans un des bars qui longent la place pour continuer à avoir les pieds dans le sable. El Ancla est le lieu parfait pour ça !
#7 Manuel Antonio
Repère H sur la carte
Manuel Antonio est une ville touristique mais qui reste agréable (en tout cas en basse saison car il n’y a pas trop de touristes.)
Que faire ?
- Le parc naturel de Manuel Antonio
Même si nous avons fait le choix de ne pas y entrer, c’est l’attraction principale de cette ville pour découvrir une faune et flore très riche.
- Playa Biesanz
Une jolie plage où vous serez accompagnés par toute une famille de crabes.
Où dormir ?
Il y a beaucoup d’endroits où vous pourrez poser vos valises. Nous avons posé les nôtres dans cette auberge de jeunesse : Téva Eco Retreat. L’endroit est sympa, avec une piscine.
Où manger ?
- El avion : c’est un repère à touristes mais le lieu est vraiment original. Une ancienne carlingue d’avion trône à l’entrée et il est possible de monter dans le cockpit. Ce n’est pas tout, dans le restaurant, la vue est très belle et on a le loisir d’apercevoir des singes qui se baladent dans les arbres.
- Raphael’s Terrazzas : très bon restaurant avec une belle vue dégagée sur le parc national et le Pacifique.
- Café Milagro : pour un petit déjeuner à tomber (surtout les pancakes !)
#8 Bahia/Uvita
Repère I sur la carte
Ces deux villes sont tellement proches qu’elles se confondent. Ce n’est pas très grand mais les activités sont nombreuses !
Que faire ?
- Apercevoir des baleines
Le mois de septembre est la saison où les baleines migrent vers le Pacifique pour donner naissance à leurs petits. Nous étions donc à la bonne période et avons eu la chance de les voir ! La balade en bateau permet aussi de découvrir de nombreux endroits de la baie.
C’est bien une baleine sur la première photo 🙂
Pour voir les baleines, nous sommes passés par Dolphin Tour (comptez 60$ par personne).
- Playa Piñuela
Une jolie plage tranquille où poser sa serviette.
- Playa Uvita
Cette grande plage bordée de palmiers a des airs paradisiaques. A marée basse, on peut s’aventurer sur l’avancée de sable, en forme de queue de baleine.
Où dormir ?
Nous avons logé à Villa Maria Luisa : pas le plus grand confort mais suffisant et il y a une piscine, ce qui est toujours agréable !
Où manger ?
Sibu : si vous en avez marre de manger des petits déjeuners tipico, cet endroit sert aussi des petits déjeuners américains (bagel, oeufs brouillés, bacon, etc.) que vous pourrez toujours arroser de délicieux batidos.
Las Esferas : un soda typique où vous pourrez manger de bons plats et toujours de bons jus de fruits.
Après cet aperçu, vous l’aurez compris, le Costa Rica, c’est magnifique.
Où que l’on soit, on est toujours émerveillés par les paysages verdoyants. La nature est présente partout et préservée, une vraie bouffée d’air.
Et si vous n’êtes pas contre un peu de pluie, la saison basse est vraiment idéale pour avoir des prix plus bas et moins de monde.